Ramassage de déchets et sensibilisation dans le sanctuaire Pelagos by Alban Mauzac

Alban Mauzac, explorateur et inspirateur Lökki, a réalisé récemment une expédition au sein du Sanctuaire Pelagos où il a parcouru de nombreux kilomètres en kayak afin de ramasser le plus de déchets possibles. Dans cet article vous en apprendrez davantage sur ses valeurs mais vous découvrirez également le déroulé et les résultats de son expédition ????

Parle-nous un peu de toi !

Bonjour ! Je m’appelle Alban Mauzac, j’ai 25 ans et je vis dans le département du Var dans le sud de la France. J’ai grandi dans les bois ce qui explique que j’ai toujours été attiré par la nature. J’ai travaillé très tôt en faisant les vendanges, puis j’ai fait un service civique LPO et travaillé pendant 3 ans dans un magasin bio. Je suis désormais apiculteur et Eco-Aventurier, un « Api-Venturier » si on veut.

Quelles sont les valeurs qui t’animent ?

Il y en a beaucoup, mais on peut dire que j’aimerais vivre de mes passions en respectant le vivant au maximum. Cela inclut le fait de faire attention à la nature en la respectant et en la protégeant, mais cela passe également par le respect de soi par le biais de l’alimentation et du sport. Consommer local est un acte pour l’environnement et donc pour nous.

Pourquoi as-tu décidé de devenir explorateur ?

Car j’ai toujours aimé les grands espaces, la nature, le sport et l’aventure, si on regroupe tout cela dans un projet, je crois que ça fait de nous un explorateur.

En quoi consistait l’expédition Pelagos ?

L’expédition Pelagos consistait à réaliser plusieurs centaines de kilomètres en kayak dans le Sanctuaire Pelagos, un espace maritime de 87 500 km² faisant l’objet d’un accord entre l’Italie, Monaco et la France pour la protection des mammifères marins. Cette expédition avait pour but de sensibiliser le grand public sur l’impact de notre consommation quotidienne sur l’environnement. La sensibilisation s’est effectuée par le biais des ramassages de déchets organisés avec les associations partenaires du projet telles que « chercheur en herbe » ou encore « on sème pour demain ». Mais également avec les photos et vidéos prises durant l’aventure et relayées sur nos réseaux sociaux. Puis prochainement via mon livre et mon court métrage qui devraient sortir d’ici la fin d’année.

Comment s’est-elle déroulée ?

L’expédition s’est bien déroulée malgré des conditions météorologiques très capricieuses qui m’ont obligé à sauter certains caps, par exemple impossible de passer avec des vents violents tel le mistral. La situation liée au Covid a aussi compliqué les choses avec le pass sanitaire pour l’hébergement par exemple. Malgré cela, le tracé a pu être suivi, les ramassages et la sensibilisation se sont très bien déroulés, le timing a été respecté et les rencontres furent passionnantes.

A quoi ressemblait ta « journée type » ?

Lors de la première partie de l’expédition, j’allais où le vent me menait et je dormais sur les plages en pleine nature puis par la suite dans des campings en bord de plage. En général je partais vers 7h du matin au plus tard, concernant les repas j’avais pu stocker de la nourriture dans mon kayak afin de manger en mer. Mon expédition durait 7h maximum par jour même si certains jours je ne pouvais faire que 4h de navigation du fait de changements météorologiques.

Pourquoi ce projet te tenait tant à cœur ?

C’est un projet qui me tenait à cœur car j’y ai passé des centaines d’heures pour tout planifier/organiser ainsi qu’à trouver tous les sponsors nécessaires pour le réaliser. C’est également une manière de montrer encore une fois, qu’il faut agir et qu’il serait bien que l’on change nos manières de faire. C’est comparable à une goutte d’eau, mais j’ai bon espoir, car de plus en plus de monde s’intéresse à l’environnement et à la nature, et de plus en plus d’initiatives de ce genre voient le jour.

Combien de déchets avez-vous ramassés et combien de kilomètres avez-vous parcouru ?

Nous avons parcouru 589 km à travers le Sanctuaire Pelagos et nous avons ramassé plus de 3 800 kg de déchets dans la nature, dont 650 kg durant le périple en kayak, en majorité du plastique, du verre, du métal, du papier et du caoutchouc !

Qu’est ce qui t’a le plus marqué durant ton aventure ?

L’état dans lequel j’ai trouvé certaines criques m’a réellement affecté. Des déchets en tous genres et partout. Des objets en plastique, des microplastiques, des cordages, des électroménagers, un pneumatique semi-rigide, des hydrocarbures, c’était un spectacle atroce. Mais il y a eu également des moments mémorables et magiques en accord avec la nature comme la fois où j’ai pu croiser une baleine en pleine mer.

Après cette expédition, quels conseils aimerais-tu donner pour prendre soin de sa planète ?

Je n’ai pas envie d’être un donneur de leçons. Je ne suis moi-même pas irréprochable, et on peut toujours faire mieux.  Mais si chacun de son côté fait attention à ce qu’il achète, que l’on limite les emballages plastiques ou autres, si on consomme plus localement, si on upcycle ou que l’on recycle, cela fera déjà une grande différence. Il n’y a pas de petite action quand on est 7 milliards.

Qu’as-tu prévu pour la suite ?

Beaucoup d’autres projets sont en attente, il faut maintenant que je les mette en place. Le prochain défi se fera en VTT, l’objectif sera de réaliser le maximum de kilomètres afin de planter un maximum d’arbres, pour contribuer à la protection de la faune et de la flore. Une nouvelle goutte d’eau, qui j’espère verra le jour rapidement !

Comment as-tu connu Lökki et pourquoi avoir choisi de devenir ambassadeur ?

J’ai connu Lökki en travaillant dans un magasin BIO, c’était ma « drogue » quotidienne, que je prenais à chaque pause. De plus, Lökki est une entreprise qui a des valeurs que je partage, l’équipe est au top, et les échanges sont agréables. C’est très plaisant de collaborer avec une entreprise qui est attentive et investie à ce qui est mis en place par ces inspirateurs, merci à vous pour votre aide et votre engagement !